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eglise de vanves - Page 3

  • BON ANNIVERSAIRE AU PERE THIRION, NOTRE PERE DE VANVES

    Le Blog Vanves Au Quotidien souhaite un très bon anniversaire au Pére Thirion, qui a 91 aujourd’hui !  C’est notre pére à tous à Vanves que tout le monde cajole et qui ne compte pas son temps pour s’occuper des âmes en peine. « Robert, c’est le sage, c’est l’être qui écoute, qui m’a aidé à écouter les autres, à m’accompagner dans mes responsabilités. Il m’a aidé comme un père ! » témoignait Yves Morel, ex-curé de Vanves.  Un prêtre qui met tout le monde à l’aise lors de cérémonies heureuses (mariage, baptême) ou malheureuses (obséques), les croyants, les pas croyants, les bouffeurs de « curés » etc… avec des paroles justes, chaleureuses, simples qui détonent et désarment ceux qui constataient avec un air condensant  en entrant dans l’église (entendu lors d’un enterrement) « encore un vieux prêtre! ». Saviez-vous qu’il a signé un magnifique livre « Méditations d’un gamin de Paris » à 76 ans, sorte d’introduction à la prière qu’il pratiquait au groupe d’Auteuil dans le groupe « tala » de l’école normale où il était entré en 1937, en confiant qu’il aime beaucoup cette oraison du brévaire : « Dieu qui nous a donné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi, nous levons les mains pour te rendre, ce soir, toute grâce reçue ».   

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES »

    Robert Thirion, « notre pére de Vanves » célébrera ses 90 ans par une messe d’action de grâce qui devrait rassembler beaucoup de monde. Elle sera suivie d’un apéritif dans la grande salle paroisssiale. Il célebrera aussi ses 60 ans de sacerdoce puisqu’il a été ordonné Prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris. Et nous allons rappeler les 90 ans de la vie de cet homme que beaucoup vanvéens apprécient, aiment, soutiennent, appellent sà leurs secours à travers les vicissitudes de la vie. Grâce à son témoignage écrit dans un petit livre  « Méditations d’un gamin de Paris » paru voilà 18 ans, lorsqu’il était curé aux Blagis : « Vous êtes certainement 500 à 600 fréres et sœurs qui m’avaient aidé, au cours de ma vie, à découvrir le Christ ressuscité. Dans la simplicité de leur existence, ils m’ont fait découvrir le peuple des béatitudes et m’ont aidé à voir l’esprit à l’œuvre en bien des lieux où on ne soupçonne pas sa présence » écrivait il dans ce petit livre qu’il a voulu « livrer à quelques amis, et à ceux qui d’aventure s’égarent dans cette lecture, ce que Dieu et bien des homms et des femmes ont fait pour lui ».  Mais saviez-vous qu’il entretient toujours une relation suivie avec certains d’entre eux à travers une lettre qu’il leur envoie chaque année à Noël.

     

    I – CONVERSION PENDANT L’OCCUPATION

     

    « Si j’ai retenu, également ce mot de gamin, c’est que je pense avoir gardé, toute ma vie, les réactions d’un enfant des faubourgs : naïveté, questions ingénues, répârties quelques peu effrintées, humour hérité de mon pére qui maniait élégamment les plaisanteries… ». Robert Thirion a habité pêndant les trente premières années de sa vie à la limite Nord deParis en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres. Il a connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette… « Mes différents ministéres en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien »confie t-il. Il a été pupille de la Nation après la mort de son pére, ancien combattant de 14-18, auquel il portait un grand amour. C’est d’ailleurs  peu de temps après qu’il situe sa conversion et le point de départ de sa vocation sacerdotale, lorsque, lors d’un séjour, avec des amis, il se retrouve seul dans une île encerclée par les deux bras d’une riviére qu’il dénommera « l’île aux trésors » : « Ce fut l’état de grâce. Je tombais à genou. Je me suis mis à prier. J’ai beaucoup pensé à mon pére. J’étais décidé à changer de vie, plus exactement de menedr ma vie au lieu de me laisser mener par ce que Pascal nommait divertissement ».    

     

    Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937), c’est ainsi qu’il rejointy le groupe semi clandestin des catholiques du « vénérable établissement » : « Il y avait eu l’effusion de l’esprit après la mort de mon pére. Il fallait un Ananie pour m’introduire activement dans l’église ». Il fit son premier pèlerinage à Annecy au cours des journées universitaires de Grenoble. « Je me sentais vraiment chrétien : « Ma vocatuion enseignante m’intéressait, au cours des stages qu’on nous proposait à l’école annexe, mais également l’appel à la vocation sacertodale se précisait ». Il n’empêche qu’il a effectué ses premières années d’instituteur dans une école du Bourget entre Février et Juin 1940, mais il se retrouva vite en ce début d’été sur les chemins de l’exode. Il a ainsi traversé Moret sur Loing, Courson les Carières, Cosne, Chatellerault. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restauirant où il avait passé la nuit couché sur le plancher. Après l’armistice et à la Rentrée de Septembre 1940, il a été nommé à Pantin où il est resté rattaché toute sa carrière d’enseignant de 1940 à 1946, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux.

     

    C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie. « La violence était à son paroxysme, et nous ne savions pas tout » reconnait il. « Les épitres de Paul ont tenu beaucoup de place dans l’approfondissement de ma foi » écrit il dans son livre. Il a bien sûr cherché pendant l’occupation à échapper au STO en essayant de rejoindre la zone libre sans succés, réussissant quand même à se faire nommer en 1943 pour s’occuper des enfants parisiens éloignés à cause des bombardements.  Il se rappelle avoir lu un livre de René Bazin qui lui révéla « Charles de Foucault, le frére universel » une nuit de 1942 ou 43  « alors que l’aviation américaine avait lancé des fisées éclairantes avant de bombarder un coin de la banlieue parisienne »

    Et puis ce fut le séminaire à Issy lesMoulineaux avec des péres influents comme Le Sourd, Osty qui enseigna pendant un an l’œuvre de Saint Paul « qu’il nous lisait et nous commentait avec la même passion que l’Apôtre »… « Je dois beaucoup pour ma formation à nos maîtres de Saint Sulpice, certains moins brillants que d’autres, mais tous soucieux d’ancrer notre futur sacerdoce sur la connaissance et « l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » écrit il en confiant : « J’ai découvert pendant ces cinq années que tout venait de Dieu, et comme je l’ai répété souvent, avac tant d’autres prêtres, que ce n’était pas moiqui l’avais choisi, mais lui qui m’avait choisi et appelé »

     

    A SUIVRE : LES CINQ VIES COLOREES DU PERE THIRION